Tiens je connaissais pas cette espèce : La tortue de Villéra.
Classification
Règne : Animal
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebrata
Classe : Reptilia
Ordre : Testudines
Famille : Testudinidae
Genre : Geochelone
Nom binominal : Geochelone Ninja
Synonymes
* Le vieux chef
* Tortue ninja (mais ça c'est pour se foutre de sa gueule)
Statut de conservation UICN :
VU A2c, : Vulnérable (la honte)
B1+2c : Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'UICN.
La Tortue géante de Villéra (Geochelone Ninja) est l'un des animaux les plus emblématiques de la faune des Îles Villéra.
Cette tortue terrestre plus communément appelée Grotas peut atteindre, suivant la sous-espèce, jusqu'à une masse record enregistrée de 422 kg, mais en moyenne autour de 220 kg et mesure 1,2 m long. Bien que l'espérance de vie maximum d'une tortue sauvage soit inconnue, on estime leur espérance de vie moyenne de 150 à 200 ans. Sous sa forme vampire, leur résistance devient légendaire, de même que leur inculture.
Description
Les tortues des Villéra ont une carapace solide. Lorsque la tortue se sent menacée, elle peut rentrer le cou et la tête à l'intérieur de la carapace. Les tortues gardent leur motif dorsal formée par les écailles durant toute leur vie. Ces écailles ont des bandes annuelles de croissance mais ceux-ci ne permettent pas de prédire leur âge car les couches externes s'effacent au cours du temps. Les scientifiques n'ont pas défini de sous-espèces et c'est tant mieux.
Les tortues se développent pendant environ 40 ans et jusqu'à ce qu'elles atteignent leur taille maximum qui, selon les sous-espèces et le sexe, peut aller de 1,5 m à 2,2 m de long.
Le corps est massif et aplati latéralement, comme la queue. Quatre membres bien développés présentant des doigts longs, surtout aux membres postérieurs, munis de fortes griffes. Le dos et la face ventrale sont couverts de petites écailles, mais une série de grandes écailles rondes et plates est visible sous le tympan. Sous la gorge un fanon gulaire peut se distendre. La coloration verte intense chez le jeune, avec bandes verticales plus sombres sur le corps et la queue chez l’adulte tandis que la face ventrale est blanche ou grisâtre.
Comme pour les autres tortues terrestres les mâles se reconnaissent par la forme concave de leur carapace ventrale, ils sont aussi plus grands que les femelles. Le poids est d'environ 50 kg pour les femelles et va jusqu'à 250 kg pour les mâles. Les mâles possèdent aussi une plus longue queue. La crête dorsale formée de fortes épines surtout derrière la tête est plus importante chez le mâle. Chez le mâle les pores disposés en ligne sur la face inférieures des fémurs sont plus gros.
Cette tortue est herbivore et frugivore. Dépourvue de dent (à cause du gatisme), elle possède un bec tranchant qui lui permet de couper les végétaux et les fruits. L'herbe fraîche compose principalement son régime alimentaire, mais elle consomme aussi, entre autres, les fruits de Hippomane mancinella, très toxiques pour l'homme, ceux de Psidium galapageium qui est une goyave endémique, Azolla microphylla qui est une fougère d'eau, Tillandsia insularis, des lichens. En gros, ses seules proies ne sont pas des foudres de guerre.
Les tortues étudiées dans la réserve de Santa Cruz mangent plus de cinquante espèces différentes[7]. Dans les secteurs plus secs, les garnitures et les fruits tombés de cactus d'opuntia sont un élément important du régime des tortues. Les tortues de Galapagos mangent tant que la quantité de nourriture est disponible, aux dépens même d'une digestion inachevée. C'est dire le niveau intellectuel.
Elles peuvent passer de longues périodes sans boire réellement (hors bière et cocktails), en puisant l'eau dans leur nourriture (sève) et en utilisant la rosée et le rosé). Elle peuvent aussi décomposer leur graisse pour produire l'eau. Elles aiment cependant boire et boivent beaucoup lorsqu'elle en ont l'occasion. C'est animaux sont donc au final très humains malgré leurs facultés très limitées.
Les tortues sont lentes, leur vitesse de déplacement moyen est de 300 m/h. Elle peuvent cependant se déplacer à une vitesse plus importante lorsque le besoin s'en fait sentir (eau, ponte...), on a observé des déplacements de plus de 12 km en deux ou trois jours, ce qui est respectable quand on voit la tronche des individus.
S'agissant d'animaux dit à sang froid, les tortues se dorent au soleil pendant deux heures après l'aube, absorbant l'énergie par leur carapace. Elles ne sont actives que pendant huit à neuf heures par jour. Ceci se confirme quand on voit l'activité de certains représentants de l'espèce. Sur le volcan d'Alcedo, où elles sont nombreuses, durant la saison des pluies, la plupart des tortues se submergent partiellement dans des étangs ou dans des trous d'eau et de boue creusés, en ne laissant dépasser que leur tête. L'utilisation répétée des mêmes emplacements forme de nombreux trous sableux caractéristiques. Elles peuvent dormir pendant environ seize heures dans ces bains de boue qui les aident à maintenir leur chaleur corporelle (thermorégulation), ce qui facilite probablement leur digestion. Mais ces bains sont aussi une protection contre des parasites tels que des moustiques et des tiques. Alors qu'elles pourraient simplement se laver. Elles restent un peu dégueu sur les bords en somme.
La reproduction n'est pas cantonnée à une période précise, mais on distingue cependant des crêtes saisonnières habituellement entre janvier et août. La tortue mâle beugle bruyamment et pendille la tête pour attirer les femelles pendant des heures. Quand deux mâles s'affrontent pour une femelle, ils se soulèvent sur leurs jambes et s'étirent vers le haut en allongeant le cou. Le mâle le plus petit laissera sa place au plus grand auprès de la femelle. Dans les groupes de tortues ayant des formes de carapace différentes, les mâles ayant une carapace en forme de selle sont avantagés sur les autres. Le perdant quitte la zone, laissant le mâle vainqueur qui immobilise la femelle. L'accouplement est rapide. On en attendait pas moins de leur part
Après l'accouplement, les femelles migrent, entre juin et décembre, dans des secteurs secs et sablonneux, le plus souvent près des côtes, pour pouvoir pondre. Le trou d'une trentaine de centimètres est creusé à l'aide des pattes arrières, parfois en plusieurs jours d'efforts. La femelle y dépose de deux à seize œufs à coquille dure de la taille d'une balle de tennis. Elle cimente ensuite le trou avec une boue de terre et d'urine et laisse les œufs incuber (balèze les techniques de construction et totalement développement durable). Les jeunes émergent du nid 120 à 240 jours plus tard (entre décembre et avril), peuvent peser de 80 g à 150 g et mesurer 60 mm[8], 70 cm à 18 mois, 1,15 m et 2 kg à trois ans. La température d'incubation, comme pour de nombreuses autres espèces de reptiles, détermine le sexe de l'embryon, les basses températures produisant les mâles et les hautes les femelles. Les tortues nées en Alsace ou par là seront donc plus souvent de sexe mâle. Après l'éclosion les petits peuvent mettre plus d'un mois pour sortir du nid, les feignasses. Seuls les ennemis équipés de set faucon sont alors les prédateurs autochtones des tortues.