bon c'est bien la faute a sacdos .....
je vais tenter de vous expliquer la !
Os désigne aussi bien un
tissu conjonctif solidifié que l'une de ces structures individuelles, ou les
organes, dans lesquels ils sont formés, et que l'on trouve chez de nombreux
animaux.
Illustration d'un
fémur humain extraite de
Henry Gray's Anatomy of the Human Body.
La forme des os traduit l'adaptation évolutive aux fonctions qu'ils remplissent pour l'organisme
Os de pieds déformés par la
lèpreMoulin à broyer les os (ici en Suisse), pour produire un engrais riche en calcium, phosphore, magnésium
Coffret réalisé par assemblage de morceaux d'os découpés et sculptés, rappelant l'ivoire
L'ensemble des os d'un animal forme le système osseux ou
squelette.
Grâce à leur structure, les os sont à la fois légers, souples et
solides. Ceux des oiseaux sont encore allégés et contiennent de l'air.
Dans le règne animal, des
évolutions alternatives dans la constitution du squelette par rapport à l'os sont la
coquille et l'exosquelette de
chitine. Chez certains animaux (par exemple, les
tortues), les os qui étaient internes sont devenus externes en se transformant en carapace.
On prononce /ɔs/ au singulier et /o/ au pluriel.
FonctionsLes os supportent les structures corporelles, protègent les organes internes, et (en conjonction avec les
muscles) facilitent le
mouvement ; ils sont également impliqués dans la formation des
cellules sanguines, le
métabolisme du calcium, et le stockage de
minéraux.
Ils jouent enfin un rôle dans la détoxification de l'organisme en fixant et stockant par exemple le
plomb (jusqu'à 95 % de la charge corporelle totale chez l'Homme), qui peut cependant être brutalement relargué au moment de la
ménopause chez la femme, suite à une
hypothyroïdie (cause de « remodelage osseux ») ou suite à une fracture... Ce relarguage peut alors causer une
nouvelle intoxication au plomb de l'organisme (
saturnisme, éventuellement aigu).
Anatomie - morphologie TypesIl y a trois types d'os :
- Les os longs présentent une de leurs dimensions nettement plus grande que les deux autres. Ils présentent un corps ou diaphyse et deux extrémités ou épiphyses. Diaphyse et épiphyse sont reliées par une zone qui est le siège de la croissance : la métaphyse ou cartilage de croissance aussi appelé cartilage de conjugaison. Celui-ci ne s’ossifie complètement qu’à la fin de la croissance. Exemples : fémur, tibia.
- La diaphyse : elle est constituée de tissu compact épais appelé corticale ou cortex. Elle est creusée du canal médullaire rempli de moelle osseuse jaune. Elle est entourée d’une membrane (le périoste) qui est riche en vaisseaux nourriciers qui participent à l’ossification en épaisseur.
- Les épiphyses :
elles se situent aux extrémités: une épiphyse distale (caudale) et une
proximale (crâniale). Elles sont formées de tissu spongieux. Elles sont
très riches en moelle rouge hématopoïétique. Elles sont recouvertes de cartilage articulaire.
- La métaphyse : c'est la région située entre la diaphyse et l'épiphyse.
Les os courts ont leurs trois dimensions sensiblement égales.
Ils sont composés d’un noyau d’os spongieux entouré d’une corticale
d’os compact. Exemples : carpes, tarses.
Les os plats ont une dimension nettement plus courte que les
deux autres. Ils sont composés de deux couches d’os compact, les tables
externe et interne, enfermant une couche d’os spongieux. Exemples : sternum, côtes, scapula, os pariétaux.
Les os intermédiaires : n'appartiennent à aucun autre type d'os[1].
Les os allongés : la longueur prédomine sur les autres dimensions, mais la taille de l'os est plus petite. Exemple: métacarpiens (main), métatarsiens (pied).
Les os rayonnés : possèdent un corps duquel partent des expansions. Exemple: vertèbres
Les os arqués : deux formes: simple courbure (exemple: côtes) ou forme de fer à cheval (exemple: Mandibule)
Les os papyracés : fines lamelle osseuse. Exemple: Palatin.
Les os pneumatiques : percés de cavités, appelées sinus. Exemple: Os de la face (crâne).
Les os sésamoïdes : petits os annexés à des ligaments : Exemple: patella (rotule).
Certains os présentent des petites excroissances que l'on nomme
apophyses ou processus.
Configuration externe[1On distingue à la surface des os des reliefs :
- Des saillies (bosses) :
- articulaires : les têtes osseuses, présentant à leur surface du cartilage articulaire ;
- non articulaires : expansions de plusieurs types : processus,
tubérosités (volumineux: sert à la traction mécanique), tubercules
(moins volumineux que les tubérosités), crêtes, épines (exemple d'épines
sur les vertèbres).
Des dépressions (creux) :
articulaires : les cotyles font face aux saillies articulaires ;
non articulaires : plusieurs types : sillon, gouttière, fosse.
Des foramens (trous) :
De 1er ordre : laisse passer les artères nourricières.
De 2e ordre : laisse passer de plus petits vaisseaux.
De 3e ordre : pour le passage des nerfs.
InteractionsLes zones de contact entre deux os sont appelées les
articulations. Ces articulations peuvent être fixes ou plus ou moins mobiles.
Les os sont également reliés les uns aux autres par le biais de
ligaments interosseux. Ce sont des bandes de
tissu conjonctif, à la fois souples et résistantes.
Les ligaments sont à différencier des
tendons, qui relient chacun un os à un
muscle squelettique.
L'ensemble des os, des articulations, des ligaments interosseux, des tendons et des muscles squelettiques forme l'
appareil locomoteur.
Histologie Structure - Configuration InterneOs spongieux, partie minérale.
Vue en
microscopie électronique(Os
déprotéiné de crâne de rat) (X 10.000)
On distingue pour tout os deux parties dans le tissu osseux proprement dit :
- Une partie centrale (os spongieux) : Ce tissu spongieux est riche en cellules conjonctives adipeuses et en éléments sanguins
mais sa résistance est faible (en cas de fracture, il s’écrase
facilement). Situé notamment dans l'os trabéculaire des os longs (à
l'intérieur des épiphyses).
- Une partie périphérique (os compact) :
C’est une partie osseuse dense, dure et très résistante formant un
manchon plus ou moins épais (donnant naissance à la cavité médullaire dans les os longs).
Les os sont de plus entourés d’une fine enveloppe conjonctive (Ne se situe qu'aux surfaces non recouvertes de
cartilage) : le
périoste, contribuant à l'innervation, la croissance et à la cicatrisation de l'os.
La partie minérale des os est composée essentiellement de phosphate
de calcium apatitique dont la structure dépend du type de l'os et de son
âge.
Cellules osseusesOn distingue 2 catégories de cellules ossuses : les
ostéoblastes (et leurs cellules dérivées :
ostéocytes et cellules bordantes) et les
ostéoclastes.
Les
ostéoblastes ont une origine
mésenchymateuse.
Elles sont reliées entre elles par des gap junctions. Elles sont à la
surface de l'os en croissance, alignées sur les surfaces osseuses. Ce
sont des cellules cuboïdes, 20 micromètres de diamètre, avec un gros
noyau à l'opposé de la surface apposée sur l'os. Leurs contours sont
irréguliers et ils possèdent des prolongements leur permettant le
contact avec d'autres ostéoblastes ou ostéocytes. Leur rôle est
d'élaborer le tissu osseux immature (tissu ostéoïde) et de permettre sa
calcification en élaborant des
protéines initiant la
cristallisation (Bone Sialoproteine / phosphoproteines) et des
enzymes permettant l'entretien de la calcification (phosphatase alcaline). Ils
agissent aussi indirectement dans la résorption du tissu osseux en
élaborant des substances agissant sur l'ostéoclaste.
Après un certain nombre de division, l'ostéoblaste élabore la matrice
osseuse autour de lui ; dans un premier temps au niveau de la surface
osseuse puis il s'entoure et se transforme en
ostéocyte ou en cellules bordantes ( =cellule de réserve, aplatie et ayant la
capacité de se re-différencier en ostéoblaste) , elles conservent leurs
gap junctions qui leur permettent la diffusion des éléments nutritifs.
Matrice osseuseL'os est un ensemble de tissus. Le tissu osseux est un tissu
conjonctif spécialisé. Il est donc constitué d'une matrice
extracellulaire et de cellules. La matrice extracellulaire a 3
composantes : la substance fondamentale, les fibres et les
glycoprotéines structurales.
La
substance fondamentale est constituée de
glycosaminoglycanes sulfatés comme les chondroïtines sulfates et héparanes sulfates (au rôle anticoagulant), d'
acide hyaluronique, d'
eau, d'ions, de dépôts de sel de
calcium. La matrice minérale représente environ 70% du poids de l'os sec. Parmi les sels minéraux on trouve des cristaux d'
hydroxyapatite (ou phosphate tricalcique) ces cristaux suivent les fibres de
collagène, des carbonates de calcium, des phosphates de magnésium. La
matrice organique est faite essentiellement de
collagène sous forme de larges fibres agencées en lamelles, de
protéoglycanes et de protéines non collagéniques spécifiques du tissu osseux comme l'
ostéopontine (lie les cellules (ostéocytes) aux cristaux d'hydroxyapatites), l'
ostéonectine et l'
ostéocalcine. On retrouve aussi des protéines enfouies dans la matrice, d'origine non osseuse (
fétuine,
immunoglobulines...).
Les
fibres sont principalement des fibres de collagène de type
I (80 %) et XII, son collagène associé. On ne trouve jamais de
collagène de type II qui est rencontré uniquement dans le cartilage. Les
fibres sont parallèles les unes aux autres et sont organisées en
fonction des forces de pressions exercées.
Si les ostéoblastes forment le tissu osseux, les ostéoclastes le
détruisent. Ils creusent des surfaces d'érosion (ou lacunes de Howship).
DéveloppementLa formation de l'os débute vers la 9e semaine chez le foetus. Elle
se fait à partir d'une «maquette» de cartilage, de deux façons : l'
ossification endomembraneuse et l'
ossification endochondrale. L'ossification endomembraneuse est celle des os de la voûte
crânienne et du
maxillaire ; elle a une origine
mésenchymateuse. L'ossification endochondrale est celle des os longs, des
vertèbres, des os du
pelvis et de la base du crâne.
Ossification endomembraneuseLors de l'ossification endomembraneuse, le tissu mésenchymateux, riche en
fibroblaste donne des ostéoblastes après recrutement et différenciation. Il y a
production de matrice ostéoïde. Cela se fait dans des zones
particulières dites « centre d'ossification primaire ». Elles sont peu
minéralisées. Après la naissance, ces zones fusionnent et se
minéralisent complètement.
Ossification endochondraleL'ossification endochondrale débute donc au stade foetal. À la
naissance, seules les extrémités des os longs sont faites de cartilage.
Ce n'est que vers l'âge de 18-21 ans, que le cartilage disparaît
complètement des extrémités des os longs. À ce moment, la croissance est
complètement arrêtée.
L'ossification endochondrale débute par des centres d'ossification
primaires dans la partie moyenne de la matrice cartilagineuse.
Contrairement à l'ossification endomembraneuse elle ne consiste pas en
une transformation du tissu cartilagineux en tissu osseux. Elle se fait
en deux étapes : une destruction de la matrice cartilagineuse puis son
remplacement par du tissu osseux. L'ossification primaire du
périchondre (futur périoste) entraîne une transformation des
chondrocytes :
ils s'hypertrophient et dégénèrent. Dans cette zone hypertrophique, les
sels de calcium précipitent et donnent un cartilage calcifié. Les
chondrocytes prisonniers de cette matrice calcifiée, dégénèrent et ne
sécrètent plus d'angio-inhibiteur. Il se produit une
néovascularisation ; les chondroclastes creusent des cavités dans le
cartilage calcifié. Les fragments de cartilages échappant aux
chondroclastes servent de supports aux pré-ostéoblastes arrivés avec les
bourgeons vasculaires. Les pré-ostéoblastes donnent des ostéoblastes
qui sécrètent la matrice ostéoïde, celle-ci se minéralise pour donner de
l'os. Les ostéoclastes sont à l'origine du canal médullaire. En
périphérie, on retrouve la plaque épiphysaire qui contient du cartilage
hyalin, du cartilage sérié (dû à la prolifération active des
chondroblastes), du cartilage hypertrophique, du cartilage
hypercalcifié, une ligne d'érosion (qui résulte de l'action des
chondroclastes), une zone ostéoïde et une zone ossifiée. Cette plaque
persiste jusqu'à ce que l'os ait atteint sa taille adulte. Quand le
cartilage disparaît, les épiphyses et diaphyses fusionnent : la
croissance est terminée. L'ossification endochondrale est à l'origine de
la croissance en longueur des os.
Liste des os du squelette humainLe squelette humain est composé de 206 os
[2]Article détaillé :
Squelette humain.
Maladies osseuses Origine traumatiqueLa majorité des atteintes osseuses sont d'origine traumatique ; un
choc physique tel une chute, accident de la route... vient mettre en
tension l'os jusqu'à sont point de rupture : on parle alors de
fracture. Une fracture est suivie le plus souvent d'une
douleur localisée de plus ou moins forte intensité qui peut nécessiter la mise sous
antalgique.
Il s'en suit dans les semaines et les mois suivants une reconstruction physiologique de l'os par stimulation de l'activité
ostéoblastique :
On parle alors de cal osseux. Ce cal osseux nécessite le plus souvent
la mise en contention des articulations sus et sous-jacentes pendant
toute la période de cicatrisation de l'os. Lorsque la fracture est dite
compliquée ou touchant certaines articulations précises une simple
contention ne suffit pas : une opération de chirurgie orthopédique est
nécessaire pour éviter la formation d'un cal dit "vicieux" c'est-à-dire
formant une saillie douloureuse ou déformant le membre, accentuant de ce
fait l'impotence fonctionnelle du patient.
La plupart du temps les fractures se forment à partir des points de
faiblesse de l'os déterminés par la matrice osseuse et les tensions
mécaniques (par ex. zone d'insertion ligamentaire ou tendineuse).
Certains facteurs accentuent le risque de fractures tel l'ostéoporose,
les fragilités osseuses constitutionnelles, les tumeurs bénignes,
malignes et métastases, kystes, foyers infectieux...
Il existe différent types de fractures nécessitant pour chacune d'elle une prise en charge différente.
Les fractures simplesD'origine post-traumatique, elles font suite à un choc ou une torsion
violente, elles nécessitent une prise en charge de la douleur, la
réduction de la fracture, l'immobilisation du membre et la surveillance
radiologique de la guérison. Certaines fractures simples nécessitent une
chirurgie orthopédique lors de la réduction avec parfois la pose de
matériel : clous, plaques, tiges, prothèse...
Les fractures spontanéesSans notions traumatiques évidentes, elles sont généralement le
signes d'une maladie dégénérative, tumorale et parfois génétique de
l'os. La réduction de la fracture s'accompagne alors de la prise en
charge de la pathologie principale.
Les fractures engageant le pronostic vitalElles concernent les fractures des gros os qui s'accompagnent souvent d'une
hémorragie massive (de l'ordre de plusieurs litres) ou de fracture du crâne (
hématome sous-dural,
hématome extra-dural).
L'arrêt de l'hémorragie est alors la priorité absolue avec le drainage
de celle-ci. Le risque d'un choc hypovolémique justifie la mise sous
perfusion.
Les fractures ouvertesLes fractures ouvertes peuvent être très impressionnantes
visuellement, l'os fracturé fait éruption à travers la peau. La plaie
doit être nettoyée et isolée rapidement : l'os réagit très mal aux
infections qui nécessitent souvent un traitement antibiotique prolongé
et même obliger un ou plusieurs
curetages à long terme.
Les prise en charge médicale et chirurgicale varient ensuite
considérablement en fonction de la topologie de la fracture. Dans tous
les cas une surveillance radiologique de la guérison est incontournable.
Origine dégénérative Origine infectieuse Origine génétiquemaladie des exostoses multiples Origine tumorale[modifier] Autres origines[modifier]Outre des pathologies induites par des fractures osseuses ou une déformation de la colonne vertébrale, une
ostéogénèse imparfaite (
maladie des os de verre ou fragilité osseuse constitutionnelle), par des anomalies de croissance (
maladie d'Ollier, d'origine génétique) ou de type cal osseux ou épines osseuses, ou par les problèmes posés par les
rhumatismes, ou parfois par une hyperminéralisation osseuse (qui implique une hypovascularisation) ; le
cancer et l'
ostéoporose postménopausique sont les principales maladies graves qui concernent directement l'os chez l'Homme.
Une activité physique suffisante et un apport suffisant en calcium
permettent de diminuer le risque ou l'importance de l'ostéoporose
considérée par l'OMS comme le second problème de santé public derrière
les maladies cardiovasculaires ; vers 45 ans, la perte de matière
osseuse (qui est la plus élevée à 18 ans) s'accélère pour atteindre en
moyenne 40 % chez la femme entre 45 et 80 ans et 25 % chez l'homme.
Le cancer de l'os primitif est rare. Il s'agit surtout de :
- L'ostéosarcome
concerne essentiellement les os longs. Il est rarissime avant 6 ans ou
après 40 ans et est plus fréquent chez les garçons que les filles. (200
cas par an en France, dont 150 chez l'enfant = 5 % des cancers des 12-25
ans, selon le site Infocancer)
- Le « sarcome (ou tumeur) d'Ewing » ou « tumeur osseuse maligne de l'enfant et du jeune adulte »
qui touche préférentiellement les os plats. Ce cancer est encore plus
rare que l'ostéosarcome (2 à 3 nouveaux cas par an en France par
millions d'enfants de moins de 15 ans, avec un pic chez les 10-20 ans),
mais il constitue pour les moins de 20 ans, la seconde tumeur maligne la plus fréquente, derrière l'ostéosarcome.
Ce sont les cancers secondaires (issus de
métastases) qui sont les plus courants.
Dans tous les cas, on associe généralement la
chimiothérapie et la
chirurgie (dont la chirurgie reconstructrice) qui ont récemment bénéficié de
nombreux progrès mais qui restent lourdes, longues, coûteuses et parfois
pénibles pour le patient.
Le
saturnisme n'est pas une maladie osseuse, mais un saturnisme « induit » ou « secondaire » peut être la conséquence d'une
fracture, et il peut être transmis de la mère à l'enfant ;
Usages[modifier]Les os animaux ou humains morts ont eu des usages variés. Ils ont servi à produire des
bijoux et objets utilitaires. Des
flûtes ont été sculptées dans des tibias humains. Les os de
mammouths et de
baleines ont servi à construire des habitations durant la préhistoire.
L'os en tant que matériau, par son aspect proche de celui de l'
ivoire, en a toujours été un substitut bon marché.
La conservation et parfois l'exposition d'éléments symboliques (crâne
en particulier) de squelettes d'animaux ou humains a été utilisée par
nombre de religions (
ossuaires,
catacombes..) ou usages guerriers ou autres.
Le squelette humain a aussi été conservé pour l'apprentissage de
l'anatomie aux artistes et médecins ou professions paramédicales.
L'étude des os des morts permet par analyse génétique, physique (dont
isotopique) et biochimique d'obtenir des informations rétrospectives sur
l'individu et son environnement, ainsi a-t-on pu prouver que les riches
romains de l'antiquité s'empoisonnaient avec le plomb de leur
vaisselle. Pour les périodes récentes, c'est un des domaines de la
médecine légale, mais l'
archéologue peut étudier les os de
momies ou d'hommes préhistoriques avec des objectifs proches et des moyens techniques partagés.
Gestion des sous-produits animaux[modifier]Traités dans le cadre de la
gestion des déchets, les os issus de cadavres d'animaux ont été
calcinés ou broyés pour produire du
phosphate dicalcique, utilisés ensuite pour fabriquer des
engrais riches en calcium, ou encore pour fabriquer de la
poudre d'osséine [3]. Lorsqu'ils sont de bonne qualité (ce qui exclut notamment les os de
porcs) ils peuvent aussi être utilisés pour fabriquer de la
gélatine [3]. C'est encore le cas, avec le risque d'obtenir un engrais pollué par le
plomb ou d'autres toxiques (
radionucléides) qui sont accumulés par les
mammifères dans les os. 80 % du plomb ingéré et assimilé par l'organisme des mammifères est fixé dans les os
[réf. nécessaire].
Leur incorporation dans les
farines animales données à des herbivores est à l'origine de la
maladie de la vache folle, et peut-être de la
CWD, deux maladies animales à
prions. La consommation de restes humains par des humains a été dans un passé récent à l'origine de cas groupés d'un variant de la
maladie de Creutzfeld-Jacob.
ExpressionsL'expression
tomber sur un os, aujourd'hui couramment
utilisée, tire son origine d'un repas partagé entre trois amis. C'est en
effet au XIXème siècle que l'on retrouve pour la première fois des
écrits relatant la scène d'un cassoulet ingéré directement à même une
marmite par trois personnes. L'une d'entre elles, piochant dans le
récipient, aurait remonté un os de canard au lieu des traditionnels
flageolets et viandes. C'est de là que serait née l'expression
tomber sur un os.